A L’AFFICHE

Nous recommandons le dernier livre de Carole ALLAMAND, professeur de littérature française.

Carole Allamand [Christiane Robin]

Née à Genève, Carole ALLAMAND vit entre le New Jersey, où elle enseigne la littérature, et Aix-en-Provence. Elle est la lauréate du Prix Pittard de l’Andelyn pour « La Plume de l’ours », en 2013. « Tout garder » est son cinquième livre.

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Quand sa mère décède subitement, Carole ALLAMAND rentre en Suisse pour s’occuper de ses funérailles. Un essai bouleversant qui bascule de l’enquête sur une folie vers le portrait d’une mère.

Une longue absence a distendu leurs rapports et plus de dix ans se sont écoulés sans une visite à son domicile. Rien ne l’a préparée à ce qu’elle découvre. Objets et déchets ont envahi tout l’espace, englouti les meubles, retiré aux pièces leur fonctionnalité, confiné sa mère dans moins de cinq mètres carrés.

Comment en est-elle arrivée là ? Quelle signification ces choses ont-elles eue pour elle, et pour ces gens qui ne peuvent s’empêcher de les accumuler?

Il s’agit d’une enquête littéraire sur le syndrome de Diogène, mal fascinant des sociétés dites avancées. C’est aussi le récit d’une révélation, celle d’une femme, d’une mère, d’une étrangère si proche.


Il s’agit de :

  • dénouer les tensions,
  • revoir la place et le rôle de chacun et les enjeux au sein de l’équipe,

pouvoir se recentrer sur la prise en charge et non sur les tensions interpersonnelles. La supervision s’opère grâce aux interventions de chaque membre du groupe à travers une parole libre qui se dépose dans une écoute active et régulatrice.

« Ce bien qui fait mal à l’âme » sort en librairie le 4 janvier. Voici un extrait de l’Introduction qui nous dit les raisons du livre :

« Savions-nous, je veux dire, savions-nous vraiment, en quelle manière un geste de bonté véritable, de bonté insensée, excessive, peut bouleverser un être, jusqu’à transformer sa vie tout entière, avant d’avoir accompagné Jean Valjean à la rencontre de l’évêque Bienvenu ? Rien ne laisse mieux éprouver les dilemmes de la responsabilité morale que le chapitre « Tempête sous un crâne » des Misérables, où les exigences de l’honnêteté et de l’intégrité entrent dans un conflit terrible avec le calcul utilitariste des conséquences ».

Nous ne dirons rien pour l’heure des conclusions auxquelles aboutit l’ouvrage. Qu’il nous suffise d’avancer ceci : nulle expérience plus que l’expérience littéraire ici menée ne confirmera davantage les propos que Hannah Arendt tenait, le 20 juillet 1963, dans une lettre à Gershom Scholem :  » À l’heure actuelle, effectivement, je pense que le mal est seulement extrême, mais jamais radical et qu’il ne possède ni profondeur, ni dimension démoniaque. Il peut dévaster le monde entier, précisément parce qu’il prolifère comme un champignon à la surface de la terre. Seul le bien est profond et radical ».

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